Aux auteurs de One Piece ? A Spielberg ? Aux réalisateurs d’émissions de téléréalité ? Quel que soit le cuisto, aussi génial soit-il, c’est toujours quelqu’un d’autre qui vous à préparé votre repas… et cela tout les jours, plusieurs fois par jour…
Ma question vous paraît peut-être absurde, vous êtes sans doute attaché à votre culture, à ces univers qui on fait de vous ce que vous êtes et qui vous enrichiront encore jusqu’au terme de votre existence (tant mieux) et je crois passionnément que tout être humain a droit à la culture la plus fantastique, instructive et intense possible mais il est peut-être temps, au début de la nouvelle ère cognitive que nous vivons depuis la révolution numérique, de s’interroger sur le fait de vivre des choses imaginées avec tant de béquilles et toujours par l’initiative de quelqu’un d’autre que nous même…
Ces béquilles, quelles sont elle ?
-La projection d’images
-La diffusion sonore
-Les ressorts narratifs
Chacune de ces assistances pourraient (et je dis bien « pourraient ») être remplacées par une compétence onirique. Nous avons tous, potentiellement la capacité de visualisation nécessaire à la formation d’images mentales réalistes et détaillées. Nous aurions tous également la possibilité de concevoir et d’entendre des sons ou même des musiques dans nos têtes. Nous pourrions tous maîtriser un jour les techniques mentales nécessaire à l’organisation d’une histoire. Prenons le contrôle de nos capacités oniriques pour retrouver notre part d’humanité imaginante que nous avons laissé entre les mains de ceux qui savent si bien nous divertir.

Si on considère que l’art, en général, active des fonctions mentales que nous n’avons pas encore volontairement identifié et développé, on peut envisager la possibilité que dans un futur très proche, si ce n’est déjà entamé, les êtres humains, quelle que soient leurs cultures, leurs langues, leurs déterminismes sociaux de genre, d’âge, d’attributs physique ou leurs croyances, deviennent capables d’utiliser leurs propres compétences oniriques.
Alors remontons nous les manches psychiques et commençons la grande exploration de nos mondes intérieurs pour qu’on ne puisse plus entendre qu’ « Il n’est pas donné à tout le monde d’être créatif ».