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Avez-vous perdu vos clés ? En complément de ce titre, qui a pu vous rappeler quelques grands moments de solitude, il serait bon d’ajouter “de la porte du monde des rêves”. Car c’est bien d’onirisme qu’on cause ici.

N’aurait-on pas perdu nos clés d’accès aux dimensions oniriques ? Les a-t-on seulement déjà eu en notre possession ou sommes nous des rêveurs accidentels, passifs et attentif seulement aux significations que pourraient avoir ces drôles de situations vécues dans notre sommeil ?

Ici nous pensons que les rêves sont des projections mentales. La pratique de l’auto-hypnose peut nous amener à constater que ces fantastiques mondes onirique ne sont en aucun cas réservé au dormeur. Il est temps de décorréler l’acte de rêver du sommeil car s’il est scientifiquement admis que le rêve est un besoin physiologique de l’organisme humain rien ne prouve que cette fonction cérébrale ne peut s’activer qu’en situation de sommeil.

Hors le rêve n’est jamais qu’un “état d’esprit”, c’est une situation où notre cerveau s’éclate à inventer, combiner, articuler tout un tas d’émotion, de perceptions, de lieux, de gens et d’objets… Cet “état” de rêve peut être vécu de manière un peu plus “volontaire” et consciente pour ceux qui sont capable de faire des “rêves lucides”. Les rêves lucides sont un domaine passionnant de l’exploration psychique mais nécessite une certaine méthodologie, combiné à une certaine gestion de son propre sommeil. C’est quelque chose qui marche, des tas de gens arrivent à en faire, mais ce n’est pas de cet accès là au monde du rêve dont je voulais parler ici. Je voudrais parler des accès conscients que nous pourrions tous (à condition de changer un petit peu notre façon de considérer les mouvements de l’esprit) expérimenter dans notre vie quotidienne. Des accès simples, sans discipline particulière à adopter ni substances psychotropes à ingérer.

Ces portes et ces clés (et c’est là tout le propos de ce post) sont en fait à tout instant à notre portée, à coté de nous, en nous, présentes. Ces accès existent bel et bien si nous cultivons en nous l’audace de fermer nos yeux et de rêver… Oui j’ai bien dit fermer nos yeux, rêver… tout simplement… “rêver à froid” en quelque sorte ou rêver sans dormir. Quand je dis que c’est simple, et ça l’est, je ne dis pas pour autant que c’est facile. Et pourtant je pourrais aussi dire que c’est facile… Mais c’est difficile de se rendre compte que c’est facile… C’est un voyage qui, si vous y preniez goût, pourrait vous emmener très loin tout en faisant battre des records en baisse du bilan carbone…

En tout cas c’est un champ de compétence qui reste à explorer et peu de choses nous apprennent à le faire dans notre société actuelle. C’est ce qui nous meut ici, pouvoir retrouver nos capacités onirique en état d’éveil. Explorer. Qu’est-ce qui fonctionne ? Qu’est-ce qui ne fonctionne pas ? Comme toutes les fonctions cérébrale, nous pouvons affiner le rêveur qui sommeille (si j’ose dire) en nous et l’auto-hypnose pourrait s’avérer être l’outil parfait pour ce genre de démarche.

Onigate