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Les rois de l’évasion le savent, c’est une fois à l’extérieur de la prison que tout se joue : il faut avoir un plan, savoir où on va, savoir comment se procurer rapidement de l’aide… Il n’y a pas d’évasion réussie sans cavale bien préparée!

Pour le dedans de ta tête, c’est pareil, on a tous besoin de mondes fictionnels, d’échappatoires, de portes de sorties… et en général on a des livres, des films, des séries, des jeux vidéo ou des mangas pour ça qui font bien le job.

Si tu rentre chez toi le soir, harassé par une journée nerveusement éprouvante et que tu ne sais pas vers où envoyer ton imaginaire, alors tes mauvaises habitudes auront tôt fait de faire échouer ton évasion psychique.

Savoir où trouver de la bonne évasion, c’est vital. Organiser ses fictions, c’est un travail précieux (et finalement plutôt fun) qui peut structurer ta vie de manière extrêmement efficace.

Le problème c’est qu’on est submergé de contenus fictionnels de qualité et qu’on a beau avoir des classements, des critiques ou des recommandations, on a clairement du mal à s’y retrouver! Le plus dur c’est de trouver le temps, mais aussi de décider sur quel “autre monde” se pencher… Et ce n’est pas la seule complexité : Sur quel format ? avec quel argent ? (car oui parfois il faut investir un peu…)

C’est qu’en fait, notre passivité complique tout. On ne prend assez les choses en main, on ne s’implique pas assez. Pourtant imagine un type sur un voilier qui ne s’occuperait ni des voiles, ni de la vitesse, rien… Les pépins vont vite arriver et le gars n’irait sans doute pas très loin…

Parce qu’en fait, maintenant c’est à nous d’investiguer. C’est à nous d’entrer dans les histoires qu’on nous propose. C’est à nous d’arriver à percevoir si nous sommes effectivement “immergé” dans une fiction ou pas et c’est à nous d’apprendre comment retrouver cet état d’immersion. C’est à nous d’optimiser notre comportement d’auditeur, de spectateur ou de lecteur.

On ne peut pas, tous les 3 ans, passer des paliers révolutionnaires sur le plan technologique (liseuses, podcasts, live streaming, 8K, réalité virtuelle 360, interfaces cerveau-machine, réalité augmentée, jeux pilotés par la pensée…) sans “upgrader” un peu le spectateur-lecteur-auditeur que nous sommes tous. On ne peut pas élargir autant l’ “émission” sans améliorer de temps en temps le “récepteur”. Les histoires ne nous sont plus transmises de la même manière… C’est comme si l’alphabet avait plus de lettres, ou de nouvelles lettres. Occupons-nous des mises à jour, personne ne peut le faire à notre place. C’est notre fonctionnement cognitif, c’est notre cerveau.

De toute façon, c’est pas un scoop, dans le monde qui se prépare, nous allons devoir mieux nous servir de nos cervelles pour amortir le choc avec les intelligences artificielles alors autant commencer dès maintenant! Commençons par le plus fun !

Pour ce travail, plaisant par essence et, selon moi, vital de nos jours, l’auto-hypnose peut s’avérer être l’outil le plus simple, accessible et concret qui soit. Pas besoin de faire des thèses en psycho ou des plans sur la comète. L’hypnose est connue, elle est déjà présente, elle ne fait plus peur comme avant. La méthode qui consiste à se mettre en état d’hypnose pour utiliser différemment son cerveau est, sur le plan thérapeutique, désormais entré dans les mœurs et identifié comme une solution à bien des problèmes insolvables par d’autres approches (arrêter de fumer, manger mieux, mieux dormir…). Sur le plan culturel, dans les consommations de fictions, l’hypnose n’est pour l’instant présente que du coté des créateurs de contenus (tous ayant des notions en psychologie humaine et sur le pouvoir de la suggestion…) mais personne ne se pose la question d’utiliser l’hypnose, en tant qu’expérienceur, pour partir dans des aventures imaginées.

C’est précisément ce qui s’amorce en ce moment dans nos sociétés. L’Hypnose deviens petit-à-petit plus fréquentable et utilisable par tout le monde et tout un champ des possibles s’ouvre pour les créateurs de contenus fictionnels comme pour les gens qui aiment écouter des histoires.

Onigate