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« Ranger ses idées » ça me va moi comme titre… ça vous fait bizarre à vous ?

 

Ce que je voudrais partager avec vous c’est mon intérêt pour l’agencement des pensées. Je crois qu’il existe des outils et des manière de voir qui permettent de prendre du recul sur notre façon de penser le monde. On le fait tous déjà naturellement, d’ordonner nos cogitations et nos croyances d’une certaine manière. On a beau être le dernier des imbéciles, on est tous amené au cours de notre existence à opérer de petits ajustement à cet agencement… et même lorsque celà ne part d’aucune volonté consciente, la vie, par des adversités multiples et variées, nous y oblige subtilement à certaines étapes

Comment ranger ses pensées ? Par quels moyens ? Avec quels outils ?

Vous êtes vous déjà dit « C’est le bordel dans ma tête » ? Je suis sûr que oui. Plus rare, vous êtes vous déjà dit ensuite « Faut que je range mes idées » ou un truc dans le genre ? Si c’est le cas alors vous avez activé une fonction très intéressante du cerveau qui est la capacité à manipuler des items cognitifs (des morceaux d’idées…). C’est grâce à cette fonction qu’on peut, par exemple, passer de ça :

 -« Putain c’est la merde tout me fait chier« 

 

A ça :

-« C’est la merde mon boss me fait chier, ma caisse est en panne et je suis fatigué« 

 

Puis encore à ça :

-« C’est compliqué pour moi en ce moment parce que mon boss veut pas me laisser prendre un jour de congé lundi prochain, ma caisse fait un bruit bizarre et j’ai pas assez dormi« 

 

Pour en arriver à quelque chose comme ça :

-« Cet après-midi je vais proposer un compromis à ma direction, s’il refuse y’aura peut-être encore d’autres solutions… Je vais appeler mon garagiste tout de suite pour lui demander ce que ça pourrait être et prendre un rendez-vous. Ce soir je vais me coucher une heure plus tôt et je vais lire.« 

 

Cette séquence montre plusieurs transformation de façon de penser. Si vous êtes capable de faire ça, vous avez des compétences remarquables (perso je suis incapable de faire ces modifications dans le feu de l’action, à chaud, surtout quand je me sens absorbé par les problèmes…) Je vais pas vous faire le coup de l’étude détaillée de ce qui à été modifié successivement entre les phrases. On peut voir que les affirmations très généralistes (« tout me fait chier ») perdent de leur négativité au fur et à mesure qu’elles sont découpées en mentions plus précises se rapprochant plus d’une description pragmatique du problème.

 

On peut aussi observer que la première façon de penser à l’air plus courte… et donc plus efficace, plus vraie, plus spontanée, or ce genre de phrases sont justement celles que l’on rumine (on ne les pense jamais en « one shot » on se les répètes…). Un « C’est la merde putain » va tourner des dizaines de fois dans notre tête pour occuper notre espace mental tout aussi longtemps, voire plus longtemps, que ne le fait une phrase plus longue et plus détaillée comme la dernière.

 

On peut constater que les phrases plus élaborées, plus précises, qualifiant mieux les problèmes et exprimant mieux les solutions potentielles sont aussi moins maniables, plus difficiles à garder en mémoire et moins ergonomiques… C’est aussi une façon de penser moins passive, où l’on s’implique plus dans une certaine qualité de concentration et donc mobilise sans doute une dépense d’énergie cérébrale plus conséquente.

 

Utilisons une métaphore où la façon de penser de la première phrase serait quelqu’un qui rampe, celle de la dernière serait quelqu’un qui marche (la marche étant un moyen de se déplacer beaucoup plus technique et ayant nécessité beaucoup plus d’efforts quotidiens) et prenons conscience qu’on ne gagne à rien à faire l’économie d’une « domestication » de notre façon de penser. On peut, dans sa tête, se reprendre soi-même. On peut remettre en cause certaines affirmations un peu hâtives… On peut sculpter notre langage intérieur. On peut …cisailler, découper, copier, coller, effacer, modifier tout-ou-partie des idées qui font de nous ce que nous sommes au jour le jour et dans la durée.

 

Y’en a des trucs à faire…

 

Quel programme 🙂

 

« Ranger ses idées » ça me va moi comme titre… et vous ça fait quoi ?

 

Ce que je voudrais partager avec vous c’est mon intérêt pour l’agencement des pensées. Je crois qu’il existe des outils et des manière de voir qui permettent de prendre du recul sur notre façon de penser le monde. On le fait tous déjà naturellement, d’ordonner nos cogitations et nos croyances d’une certaine manière. On a beau être le dernier des imbéciles, on est tous amené au cours de notre existence à opérer de petits ajustement à cet agencement… et même lorsque celà ne part d’aucune volonté consciente, la vie, par des adversités multiples et variées, nous y oblige subtilement à certaines étapes

Comment ranger ses pensées ? Par quels moyens ? Avec quels outils ?

Vous êtes vous déjà dit « C’est le bordel dans ma tête » ? Je suis sûr que oui. Plus rare, vous êtes vous déjà dit ensuite « Faut que je range mes idées » ou un truc dans le genre ? Si c’est le cas alors vous avez activé une fonction très intéressante du cerveau qui est la capacité à manipuler des items cognitifs (des morceaux d’idées…). C’est grâce à cette fonction qu’on peut, par exemple, passer de ça :

 -« Putain c’est la merde tout me fait chier« 

 

A ça :

-« C’est la merde mon boss me fait chier, ma caisse est en panne et je suis fatigué« 

 

Puis encore à ça :

-« C’est compliqué pour moi en ce moment parce que mon boss veut pas me laisser prendre un jour de congé lundi prochain, ma caisse fait un bruit bizarre et j’ai pas assez dormi« 

 

Pour en arriver à quelque chose comme ça :

-« Cet après-midi je vais proposer un compromis à ma direction, s’il refuse y’aura peut-être encore d’autres solutions… Je vais appeler mon garagiste tout de suite pour lui demander ce que ça pourrait être et prendre un rendez-vous. Ce soir je vais me coucher une heure plus tôt et je vais lire.« 

 

Cette séquence montre plusieurs transformation de façon de penser. Si vous êtes capable de faire ça, vous avez des compétences remarquables (perso je suis incapable de faire ces modifications dans le feu de l’action, à chaud, surtout quand je me sens absorbé par les problèmes…) Je vais pas vous faire le coup de l’étude détaillée de ce qui à été modifié successivement entre les phrases. On peut voir que les affirmations très généralistes (« tout me fait chier ») perdent de leur négativité au fur et à mesure qu’elles sont découpées en mentions plus précises se rapprochant plus d’une description pragmatique du problème.

 

On peut aussi observer que la première façon de penser à l’air plus courte… et donc plus efficace, plus vraie, plus spontanée, or ce genre de phrases sont justement celles que l’on rumine (on ne les pense jamais en « one shot » on se les répètes…). Un « C’est la merde putain » va tourner des dizaines de fois dans notre tête pour occuper notre espace mental tout aussi longtemps, voire plus longtemps, que ne le fait une phrase plus longue et plus détaillée comme la dernière.

 

On peut constater que les phrases plus élaborées, plus précises, qualifiant mieux les problèmes et exprimant mieux les solutions potentielles sont aussi moins maniables, plus difficiles à garder en mémoire et moins ergonomiques… C’est aussi une façon de penser moins passive, où l’on s’implique plus dans une certaine qualité de concentration et donc mobilise sans doute une dépense d’énergie cérébrale plus conséquente.

 

Utilisons une métaphore où la façon de penser de la première phrase serait quelqu’un qui rampe, celle de la dernière serait quelqu’un qui marche (la marche étant un moyen de se déplacer beaucoup plus technique et ayant nécessité beaucoup plus d’efforts quotidiens) et prenons conscience qu’on ne gagne à rien à faire l’économie d’une « domestication » de notre façon de penser. On peut, dans sa tête, se reprendre soi-même. On peut remettre en cause certaines affirmations un peu hâtives… On peut sculpter notre langage intérieur. On peut …cisailler, découper, copier, coller, effacer, modifier tout-ou-partie des idées qui font de nous ce que nous sommes au jour le jour et dans la durée.

 

Y’en a des trucs à faire…

 

Quel programme 🙂

 

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